Monday 13 July 2009

Goursez Vreizh



Une clairière. Du gui. Des binious. Des druides. Et au milieu, un glaive. La cérémonie annuelle du Gorsedd s'est tenue hier à Arzano. Dans un esprit d'universalité.

Cela commence comme un pardon. Une procession au son des binious, drapeaux (dont le gwen ha du) battus par le vent en tête de cortège. Mais les participants portent une toge (blanche ou colorée, selon l'échelon), transportent à quatre un linge empli de gui, un chaudron, des bâtons, quelques barbes. Et puis on entre dans une clairière hérissée de pierres disposées en cercle. Le public et la plupart des participants sont priés de ne pas y entrer un doigt de pied.

En son centre, on prête serment, en langue celte, on pose éventuellement ses paumes contre celles du maître de cérémonie. Puis vient le moment de ranger dans son fourreau un long glaive chargé de symboles. Chaque année, les druides bretons et quelques homologues d'outre-Manche se réunissent à Arzano pour le Gorsedd Digor. «L'assemblée ouverte», en gallois. La seule, les autres se tenant en privé. Il y a 110 ans, l'archidruide de Galles, Hwfa Môn, recevait des Bretons à Cardiff. «Comme des frères», explique Per Vari Kerloc'h, le grand druide breton. «Comme des membres de la Gorsedd de Galles, avant de devenir membres de la Gorsedd de Bretagne», qui allait naître...

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